Apparemment ce livre peut parantre comme un recueil d'articles chacun survolant le travail de plusieurs penseurs qui se sont adonnis ` la lecture et la riintirpritation du texte sacri le Coran en planchant sur le corpus de la thiologie musulmane comme Abdul Karim Soroush (Iran), Mohamed Arkoun(Algirie), Fazlur Rahman (Inde), Amin al-Khuli et Mohammed Khalafallah, Nasr Hamid Abu Zayd, Amin al-Khuli et Mohammed Khalafallah(Egypte), Andelmajid Charfi(Tunisie), Farid Esack (indien de l'Afrique du Sud). Pourtant cela va plus loin pour visualiser un travail de revivification de l'islam, travail plein de vigueur partagis entre plusieurs chercheurs ` travers le monde islamique. De quoi administrer un viritable camouflet ` tous ceux qui forts de l'imagerie des temps troubles d'une actualiti tragique se targuent de jugements hbtifs sur un islam incapable de revenir ` la moderniti par la pensie critique.

L'idie du livre est, globalement, de dimontrer qu'en dehors de l'islam idiologisi, instrumentalisi par le pouvoir des Ulimas conservateurs, alliis aux gouvernants des pays musulmans ou des extrimistes en mal de pouvoir et de riinstauration du Califat abrogi par Mostafa Kamal Atat|rk et remis en cause par le savant igyptien Ali Abderrazik (1925), il y a l'autre islam dipoussiiri mis en exergue par des penseurs qui ont travailli et qui travaillent toujours pour une relecture des textes fondateurs principalement le texte rivili.

L'idie aussi c'est de dimontrer que le monde musulman s'est arrjti de penser vers le 13hme sihcle suite ` la mise au pas de la philosophie aprhs Ibn Sina et Ibn Rochd, 11hme et 12hme sihcle. Du coup les Musulmans ont continui ` vivre une situation figie articulie sur une lecture et une interpritation des textes datant des ipoques anciennes, ce qui offrait cette situation anti-dynamique paradoxale faisant que pendant longtemps l'interpritation midiivale a pris lieu et place du texte coranique. Le statique qui est l'interpritation humaine supplante le texte rivili qui est dynamique.

Les recherches montrent que des viritis toutes faites hirities du passi sont dicortiquies pour montrer qu'elles avaient iti inventies, ultirieurement au message de la rivilation auquel elles nuisent en le supplantant. D'autre part, en plus de l'idiologie, le mal fait ` l'islam c'est, selon l'auteur, cet + accent excessif mis sur les aspects juridiques (Chari'a et fiqh) au ditriment de l'ithique, de la thiologie et de la vie spirituelle.. ;

Ces nouveaux penseurs de l'islam ne sont pas des + critiques ; de l'islam comme le signale Nasr Hamid Abu Zayd, c'est-`-dire des dimolisseurs, dinigreurs de la foi sur lesquels, de ce fait, une haute suspicion serait de rigueur. Ils sont des critiques de l'islam certes mais de l'intirieur comme le signale Mohamed Arkoun, c'est-`-dire qu'ils se considhrent d'abord comme des Musulmans.

+ Pour les nouveaux penseurs, l'itude scientifique du texte coranique ne vient pas annuler la dimarche religieuse : elle vient la compliter, l'iclairer, en donner une assise intellectuelle ; souligne Rachid Benzine.

D'un autre ctti ces nouveaux penseurs ne sont pas non plus ` la solde des + ennemis ; de l'islam encore moins des apologistes biats. Ils optent pour approche critique de la moderniti et si on leur repoche souvent d'jtre marquis par les penseurs contemporains occidentaux + leurs critiques de l'Occident sont aussi rigoureuses que celles dont ils font preuve ` l'igard de l'hiritage islamique. Pour eux le progrhs scientifique et technique ne doit pas apparantre systimatiquement comme un allii. Et la suffisance de l'Occident qui pritend imposer partout ses valeurs leur est insupportable ; Ce sont des chercheurs qui ont, chacun de son ctti, traci un chemin pour une relecture des textes avec la raison critique. Ils ont surtout une volonti de comprendre sans jamais se dipartir de leur liberti d'aller de l'avant dans l'explication du texte.

+ Leur but est de rendre l'islam aux musulmans ; dit l'auteur convaincu que l'histoire de l'islam est celle d'une viritable confiscation. L'appel ` la relecture et l'interpritation du texte fondamental, le Coran, mais aussi de l'histoire de l'islam par l'hermineutique, fait allusion justement ` cette fagon de lire qui prend les pricautions de ne pas confondre entre la subjectiviti et le texte, se mifier de ne pas + colorer ; le texte de la subjectiviti de son lecteur comme le souligne Nasr Hamid Abu Zayd. Toute lecture est par difinition teintie de la personnaliti du lecteur.

Rachid Benzine cite Ali ibn ab{ Talib, cousin et gendre du Prophhte, quatrihme des califes, qui aurait affirmi un jour : + Le Coran ne parle pas de lui-mjme : ce sont les hommes qui le font parler ;.

Les nouveaux penseurs prjchent une nouvelle fagon d'interpriter en optant pour la dimarche du doute ce qui iquivaut ` prendre des risques des fois avec des riactions violentes des ditracteurs parmi les ulimas conservateurs, l'establishment, comme ce fut le cas pour Nasr Hamid Abou Zayd sipari de sa femme par un tribunal suite ` requjte d'islamistes et contraint ` l'exil (Hollande) en compagnie de son ipouse. Comme ce fut aussi le lot pour Abdul Karim Sourosh contraint de quitter son pays l'Iran pour aller se rifugier aux USA. Il en a iti de mjme pour Farid Esack qui fut le hiraut d'une + thiologie de libiration ; contre l'apartheid en Afrique du Sud rappelant les prjtres catholique menant guirillas contre les dictateurs de l'Amirique Latine etc.

L'auteur a donc dessini le parcours de chacun tout en dimontrant qu'ils s'inscrivent dans la continuiti d'autres savants qu'il appelle les + pri-riformistes ; venus dans le sillage de la Nahda, Jamal Eddine al-Afghani, Mohammed Abdou, Rachid Rida et Sayyid Ahmed Khan. Ceux-ci ont eu une postiriti critiques de grande envergure comme le grand pohte pakistanais Mohammed Iqbal et Ali Anderrazik, Taha Hussein..